Commerce équitable: vingt réponses pour agir
Résumé
Café, thé, chocolat, riz, jus de fruits, épices mais aussi jeans, tee-shirts, couettes, ou encore gel douche, des centaines de produits du quotidien, souvent distribués en grande surface, sont estampillés "commerce équitable". Or, devant la multitude des marques fleurant bon l'alter-mondialisme et l'exotisme bio, il arrive au consommateur de douter : l'étiquette "commerce équitable" ne serait-elle pas une invention marketing destinée à glisser quelques kilos de bonne conscience dans les rayonnages des supermarchés ? Joaquin Munoz, directeur général de Max Havelaar - France, organisation non gouvernementale dont le logo est aujourd'hui présent sur plus de 2000 produits, répond sans langue de bois aux multiples interrogations suscitées par cette nouvelle utopie concrète. Enjeux et impacts mais aussi polémiques et avenir, cet essai pratique et dictatique décrypte le commerce équitable pour nous permettre d'en faire une réalité durable.
Pas disponible en CD.
Lu par :
Ghislaine Pérésan
Genre littéraire:
Société/économie/politique
Mots-clés:
Littérature française
Durée:
3h. 13min.
Édition:
Paris, Michalon, 2008
Numéro du livre:
23502
Produit par:
Association Valentin Haüy
ISBN:
9782841864645
CDU:
300
Documents similaires
Lu par : Annie Séjourné
Durée : 9h.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23514
Résumé:La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne. Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. À la maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait celle de l'école comme celle de la maison. . En faisant revivre ces croyances désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une pluralité toujours ressentie comme une menace ? Faut-il nécessairement opposer un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes invariablement jugés rétrogrades ? À quelles conditions combiner les attachements particuliers et l'exigence de l'universel ? En d'autres termes, comment vivre heureusement la «composition française» ?
Lu par : Jacqueline Grau
Durée : 6h. 52min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24414
Résumé:Guy Môquet, Jaurès, les colonies, et tant d'autres... Nicolas Sarkozy en campagne, puis au début de son mandat, n'a cessé d'utiliser et de brandir des références historiques. Cet usage immodéré a mobilisé autant de mises en scène grandiloquentes que de discours de filiation destinés à dessiner les contours d'une France mythique du candidat puis du président. Comment voir clair dans tous ces personnages et événements sans cesse mélangés et associés les uns aux autres en dehors de tout contexte ? Comment comprendre le brouillage de références qui empruntent autant aux grandes figures de la gauche qu'à celles de la droite ? Quels sont les enjeux et les effets politiques de telles constructions ? Une vingtaine d'historiens ont disséqué les usages que fait de l'histoire Nicolas Sarkozy, pour permettre de saisir les mécaniques à l'oeuvre dans cette vaste entreprise de reconstruction d'un roman national. Sous la forme d'un dictionnaire, un véritable parcours critique dans l'histoire de France revue et corrigée par une droite qui entend refabriquer de l'«identité nationale».
Lu par : François de Courcy
Durée : 8h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24497
Résumé:John E Kennedy, Martin Luther King, Aldo Moro, Anouar el-Sadate, Indira Gandhi, Yitzhak Rabin, mais aussi Lord Mountbatten ou Thomas Sankara, et bien d'autres: l'assassinat politique a pris depuis un demi-siècle une place majeure dans les relations internationales. Soulevant des flots d'émotion, nourrissant l'inquiétude, ces meurtres n'ont pas seulement transformé la plupart de leurs victimes en icônes. Ils ont, chaque fois, constitué un défi à la paix et à l'harmonie sociale. Les auteurs de ce livre ne proposent pas d'apporter de nouvelles révélations sur les crimes de cette nature commis durant le dernier demi-siècle - ni d'établir une corrélation entre la justesse éventuelle d'une cause et la haine meurtrière qu'elle engendre. Le poignard de Brutus ne fait pas de César un " juste ". Outre une reconstitution minutieuse des faits, cas par cas, la question posée sera surtout celle de l'efficacité, on n'ose pas dire du " rendement " historique du forfait, en tant que donnée de la vie publique, nationale ou internationale. Au fil du récit, Jean Lacouture et Jean-Claude Guillebaud reconstituent les scénarios - souvent rocambolesques - qui mènent à la scène du crime, soulignent les zones d'ombre et croisent les hypothèses à la lumière des informations les plus récentes.
Lu par : Evelyne Fournier
Durée : 5h. 36min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25326
Résumé:Trois mille disparitions sont signalées chaque année en France, dont trois seulement font l'objet d'une procédure criminelle... qui n'aboutit pas toujours. Bien souvent, dans les plus ténébreuses de ces affaires, on ne peut que constater l'absence définitive du corps de la victime. Roger-Louis Bianchini revient sur ces histoires énigmatiques de « crimes sans cadavres » : parfois, la police a recueilli des aveux complets ; parfois, les preuves accablantes s'accumulent, sans que jamais le meurtrier ne reconnaisse les faits. Une grand-mère anodine peut cacher une « mémé flingueuse », découpant à la meuleuse à ciment le corps d'un amoureux volage. Un bon père de famille peut avouer en sanglotant avoir étranglé sa maîtresse, son fils et son chien... avant de les couper en morceaux. Les enquêtes sans cadavres se referment généralement trop vite sur des meurtres passionnels ou crapuleux. Journaliste pugnace, l'auteur a repris le fil d'investigations oubliées, rencontré des témoins négligés en leur temps et cherché à éclairer les aspects les plus mystérieux de ces crimes. Glaçant comme un polar.
Lu par : Jacqueline Itkiss
Durée : 5h. 4min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21917
Résumé:La gauche caviar ? Une accusée. Une fausse gauche qui dit ce qu'il faut faire et ne fait pas ce quelle dit. Une tribu tartuffe et désinvolte, ajoute-t-on, qui aime le peuple et qui se garde bien de partager son sort. Pourtant cette gauche taxée d'hypocrisie joue un rôle important dans l'Histoire. Un rôle positif ? Hier, oui. Aujourd'hui, beaucoup moins. Il y eut toujours dans le mouvement républicain et progressiste des " éléments bourgeois " qui ont adopté la cause des classes populaires. Ce petit groupe a souvent fait la différence. Dans ses rangs, on compte Voltaire, La Fayette, Victor Hugo ou Léon Blum, à l'étranger, Keynes ou Kennedy et, dans la France des années 2000, nombre d'intellectuels, de journalistes, de patrons ou de politiques. En 2006, qu'en est-il ? L'argent-roi qui domine depuis les années 1990 a entraîné dans les tourbillons de la mondialisation ces dissidents de la classe dirigeante qui se sont peu à peu coupés des réalités. Une superbourgeoisie s'est constituée en aristocratie de l'argent, réunissant les élites de droite et souvent de gauche, pendant que le reste de la population se repliait dans la condamnation d'une modernité toujours plus injuste. Et la gauche caviar a abandonné son rôle de charnière, de passeur, c'est-à-dire son rôle historique. A l'inverse des expériences du passé, elle a été incapable de réduire le chômage, de vaincre l'exclusion, d'assurer l'égalité des chances. Elle a oublié le peuple. Bobos de tous les pays, interrogez-vous !
Lu par : Marie-Charles Bulteau
Durée : 13h.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 28036
Résumé:Ils monopolisent les postes les plus importants, cumulent les privilèges et font de l'argent leur principale passion. Ils se servent de l'Etat pour aider leurs amis, fabriquent des lois sur mesure pour leur bon plaisir et laissent le pays aux mains de bandes rivales. Patrons, hauts fonctionnaires, élus ou experts, ces oligarques nous gouvernent avec un mélange d'incompétence et de lâcheté. Après L'Omerta française, Sophie Coignard dont les enquêtes font trembler le monde politique et Romain Gubert, journalistes au Point, nous révèlent vingt ans de compromissions et d'affaires cachées, qui ont permis à une caste de maintenir son règne malgré ses échecs répétés. En toute impunité.
Lu par : Benjamin GUY
Durée : 6h. 47min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 24499
Résumé:« Si vous n’êtes romain, soyez digne de l’être. » Pendant quinze siècles, ce vers de Corneille a porté l’ambition française : être reconnue comme l’héritière de Rome, de son Etat, de sa langue, de sa manière unique d’assimiler les étrangers – à la fois hautaine et égalitaire – et même de sa façon d’imposer la paix en Europe. Dans son style à la fois documenté, précis et paradoxal, Eric Zemmour raconte cette obsession autour de laquelle s’est tissé notre roman historique national. Philippe Auguste, Louis XIV, Napoléon, Clemenceau croient toucher au but. Mais à chaque fois un croc-en-jambe les fait chuter, tantôt la puissance anglo-saxonne – notre « Carthage » – ou bien la force allemande – notre meilleure élève. A chaque fois aussi, la France s’invente des raisons d’y croire à nouveau, que celles-ci s’appellent les colonies, De Gaulle ou l’Europe. Sauf qu’aujourd’hui la mécanique impériale est cassée. Comme si nous vivions déjà à l’heure de la chute de l’Empire, submergés par de nouveaux « barbares »…
Lu par : Guy Chavanise
Durée : 5h. 49min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23632
Résumé:La France aime se pencher sur son passé. A sa façon. Le déchainement des passions n'y a d'égal que le poids des culpabilités. Et alors que la Seconde Guerre mondiale n'en finit pas de gouverner les esprits, les négationnismes de tous bords abondent. Des débats sur le procès Papon aux disputes sur les millions de morts du Goulag, le travail de mémoire de révèle troublé, piégé, voire impossible. Car l'histoire, en France, est frappée d'interdits. Elle est mythifiée dès qu'il s'agit d'instru- mentaliser la Résitance et le complexe de Vichy pour mieux emprisonner le présent dans le passé. Elle est occultée dès qu'il faut exonérer le communisme afin d'assurer un avenir à l'utopie. Elle tourne au procès en sorcellerie contre ceux qui cherchent à établir les faits contre l'idéologie. A l'origine de ce mal, l'hémiplégie dont souffre notre vision du totalitarisme au XXe siècle : l'exception française, sera-t-elle, demain, de demeurer le dernier pays communiste au monde ? A travers les grandes étapes de notre vie politique et intellectuelle depuis l'après-guerre, Thierry Wolton démonte les ignorances, dénonce les connivences, invite la droite à renouer avec les idées, la gauche à se libérer de ses archaïsmes. Avec, au coeur du débat, la place de la morale dans notre démocratie.
Durée : 10h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 25296
Résumé:Liberté, égalité, fraternité : «Les trois marches du perron suprême», disait Victor Hugo. Peut-on encore accéder à la marche d'en haut sans retomber dans la terreur ou dans la niaiserie ? Comment, au royaume morcelé du moi-je, retrouver le sens et la force du nous ? C'est ce défi, peut-être le plus crucial de notre temps, que Régis Debray s'emploie à relever dans ce livre.
Lu par : Daniel Chevalier
Durée : 1h. 30min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 22878
Résumé:Régis Debray, pour qui la République est aussi une idée abstraite, une transcendance immanente ayant besoin d'emblèmes, d'apparat et de rites, croise le fer avec la société du spectacle, plus proche de l'ambiance peep-show que du forum raisonné. On savait le pouvoir des images, et la démocratie d'aujourd'hui n'empêche pas le pain sec des crédulités, du tape-à-l'œil, du take it easy. La fatigue culturelle conduit du Général-micro au Président-photo. Comble : ni la politique « béhachélisée » ni la démocratie ne jouent plus leur rôle. Un rôle symbolique et non diabolique, d'union et non de division, de distance et non de frénésie. Alors macabre, brute et émotionnelle, obscène, plate et naïve, hors du temps est la nouvelle donne d'une société pénétrée jusqu'à la moelle par le souci économique du va-t-en-guerre pour une place. Pour le médiologue Debray, et c'est tout l'objet de son opuscule aux accents valériens, force est à redonner aux réalités liant métaphysiquement les hommes pour en faire des citoyens.
Livres pillés, lectures surveillées: les bibliothèques françaises sous l'Occupation
Poulain, Martine
Lu par : Roger Messié
Durée : 19h. 20min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23354
Résumé:On sait l'ampleur des pillages des collections, d'art en France par l'occupant nazi. Nul n'ignore plus l'existence des listes Otto - recensant les auteurs, juifs ou antinazis, qui devaient être à jamais bannis de tout catalogue - et que le syndicat des éditeurs français appliqua dès les premières heures de l'Occupation avec un zèle certain. Personne, avant Martine Poulain, ne s'était inquiété du devenir des bibliothèques dans la France de 1940 à 1944. Une France qui est à la fois celle de l'occupant nazi et celle du régime de Vichy. A la différence des archives des ministères (Guerre, Affaire, étrangères, Intérieur, justice) et des musées, peu de bibliothèques publiques sont l'objet du pillage par l'occupant, à l'exception des alsaciennes et des mosellanes, germanisées et propriétés du Reich. Le vol de masse, nazi mais aussi vichyste. frappe, dès juin 1940, les bibliothèques institutionnelles - juives, slaves, maçonnes - mais aussi privées, celles des premiers ennemis du Reich (les grandes familles juives, les Allemands exilés, les hommes politiques du Front populaire). Puis le pillage accompagne ordinairement les rafles. Plus de dix millions de livres prennent le chemin de l'Allemagne. Martine Poulain a constitué une première liste des personnes spoliées de leur bibliothèque - près de 1 700 noms. Le régime de Vichy, de son côté, surveille les livres, les bibliothèques et les lecteurs, sous la houlette d'une Bibliothèque nationale devenue le parangon de l'ordre nouveau, instrument de la collaboration d'Etat aux mains de Bernard Faÿ. Ce dernier mène une lutte obsessionnelle contre la franc maçonnerie sous couvert d'un " Musée des sociétés secrètes ".
Lu par : Brigitte Morineaux
Durée : 7h. 8min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23407
Résumé:Les riches défendent leur pré carré grâce à un réseau dense d'associations, de comités, de conseils, de cercles. Des rivages bretons aux châteaux de l'Oise, des beaux quartiers parisiens aux parcs et jardins de Normandie, les élites fortunées se mobilisent pour leurs espaces.Les auteurs ont mené l'enquête auprès de militants peu ordinaires. Ils ont assisté aux dîners et aux cocktails où, à Neuilly et dans le 16e arrondissement, la haute société se retrouve et se concerte pour préserver la qualité de ses lieux de vie et veiller sur un entre-soi qui lui est vital. La grande bourgeoisie se protège des autres, quitte à former des ghettos. Les ghettos du Gotha.